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Les centres de nuit quasi saturés dans la région de Mons

Mons-Centre Alors qu’une vague de froid s’installe sur la Belgique, les centres d’accueil de SDF tournent à plein régime

Près de 250 à La Louvière, un peu moins de 200 à Mons. Voilà le nombre de personnes sans domicile fixe qui vivent actuellement dans les rues de ces deux grandes villes hennuyères. Tous doivent trouver une solution pour faire face à la vague de froid qui traverse le Royaume. Certains s’abritent dans des squats ou des logements de fortune, d’autres font appel aux services sociaux qui ont déclenché le plan Grand Froid (du 15 novembre au 15 mars).

Dans la cité des Loups, le Relais social urbain ne peut accueillir que 16 personnes durant la nuit. « Les 16 lits sont occupés chaque soir », témoigne le coordinateur général Dominique Debelle. « En novembre et en décembre, nous étions complètement saturés et nous avons dû multiplier les refus. Ça s’est désormais un peu régulé parce que les gens sont allés dans d’autres centres mais nous tournons toujours à plein régime. Pour l’instant, ça va. Mais si la situation devient ingérable, le bourgmestre a promis qu’il ouvrirait une salle de sport avec douche. »

À Mons, le centre de nuit géré par le CPAS a dû augmenter sa capacité pour cet hiver. « L’an dernier, nous étions saturés donc nous avons ajouté 12 lits pour passer de 24 à 36 lits pour cet hiver », explique Eddy Lombard, le responsable de l’abri de nuit qui accueille les SDF de 19 à 8 heures. « En ce moment, nous accueillons 25 personnes mais ça pourrait augmenter avec la vague de froid. Hors période de plan Grand Froid, nous n’avons que 12 lits. Le règlement veut également que toutes les personnes qui sont restées cet hiver devront partir pendant un mois à la mi-mars pour permettre à d’autres de bénéficier des abris de nuit. »

Les présidents du CPAS des deux villes se veulent pourtant rassurants. « Grâce au capteur logement, grâce à notre politique de relogement des gens, nous comptons moins de sans-abri », dit la Louviéroise Colette Burgeon (PS). « Les personnes qui restent sont plutôt un noyau dur ainsi que des gens qui sont atteints psychologiquement. »

Marc Barvais (PS) n’est pas encore inquiet de la situation à Mons. « D’après les statistiques, le nombre de sans-abri est stable à Mons. Il y a même eu une petite baisse. Pour l’instant, la situation est gérée à l’abri de nuit. Pour le centre de journée, l’Escale n’est pas encore submergé bien qu’il fasse plus froid. Certains tiennent probablement le coup en restant dans des squats. Ça changera peut-être si les températures descendent encore jusqu’à -10 degrés par exemple. »

Le cabanon attend son premier locataire

L’Abris de nuit, le centre géré par le CPAS montois, a récemment fait l’acquisition d’un cabanon pour loger des SDF. L’abris a été placé sur le parking du centre d’accueil la semaine dernière. Les futurs locataires pourront bénéficier de tous les autres services du centre. “C’est destiné aux personnes les plus marginalisées qui vivent avec leur chien”, précise Eddy Lombard, le responsable du centre. “Il y a un lit en hauteur avec de la place pour mettre le panier d’un chien en-dessous. Nous attendons encore notre premier locataire. Nous travaillons avec le centre de jour l’Escale qui possède des éducateurs de rue. Ils font du travail en amont pour informer les personnes sans-abri et leur dire que ce cabanon est désormais à leur disposition. On propose des nuits de test. Si ça leur convient, on peut partir sur une durée d’hébergement plus longue.”

Un deuxième cabanon arrivera à la fin du mois. “En fonction des demandes, il est ensuite fort possible que nous augmentions encore le nombre. Nous pourrions même monter jusqu’à cinq s’il y avait vraiment de la demande.”

http://www.dhnet.be/regions/mons-centre/les-centres-de-nuit-quasi-satures-dans-la-region-5a7b4caecd70fdabb9dfba25

L’ASBL AMA

Créée en mai 1968, la Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA) fédère des institutions assurant l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement d’adultes et de familles en difficultés psychosociales mais aussi des personnes morales ou physiques actives dans le domaine de l’aide et de l’accueil de personnes en grande précarité sociale.

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