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A Bruxelles, la vie est encore plus dure pour les SDF intra européens

Dans la capitale, les sans-abri qui viennent de pays intra-européens et majoritairement de Pologne de Roumanie ou encore de Slovaquie, font face à des situations encore plus de difficiles que les SDF de nationalité belge. C’est L’asbl Diogène qui tire la sonnette d’alarme sur ce constat.

Pour ces personnes, à la dure réalité de la vie en rue s’ajoute la barrière de la langue mais aussi l’impossibilité d’avoir accès à une adresse de référence, une boîte aux lettres sans laquelle il est impossible de s’inscrire au Cpas, au chômage ou encore de rentrer sur le marché de l’emploi.

« Sans adresse, il n’y a pas d’existence légale possible et sans existence pas de droits « , explique Bram Van De Putte qui travaille avec des sans-abri pour l’asbl Diogène.
Une Europe sociale

Avec Bruss’help et FEANSTA, une agence européenne qui lutte contre le sans-abrisme, l’asbl a interpellé des responsables politiques bruxellois et européens. Ils demandent notamment une meilleure coopération entre les Etats membres.

Pour Déphilne Chabbert députée PS au parlement bruxellois « Il faudrait vraiment avancer vers une Europe sociale, avancer vers une couverture sociale, vers des minima sociaux, et pourquoi pas une portabilité des droits pour chaque citoyen des États membres ; je pense que le projet européen doit être un projet social.« 

L’asbl Diogène assure le suivi de 851 sans-abri en région bruxelloise. Parmi eux 319 sont des migrants intra-européens.

Source: RTBF.be

Publié le jeudi 10 décembre 2020

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