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Et si on regardait, sans la juger, Laura, habitante de la rue  ?

Elle vous plante son regard déterminé dans les yeux. À 26 ans, Laura n’a ni revenus, ni carte d’identité, ni adresse.

Après un long parcours dans l’Aide à la jeunesse, la jeune femme, en rupture avec sa famille, s’est retrouvée à la rue. Un instantané pour résumer une vie. La campagne de sensibilisation lancée par l’Asbl Diogènes va bien au-delà de ce cliché. Laura, indépendante et polyglotte, est aussi pleine de ressources : elle s’engage pour le climat et adore le contact avec les gens. La jeune femme cherche du soutien moral, un petit studio et une cure de désintoxication.

Cette campagne vise à agir sur la représentation des personnes sans abri dans l’opinion publique. Les habitants de la rue comme Laura, mais aussi Calo, Piotr ou Malik, ne peuvent pas être réduits à cela ; ils veulent être vus et entendus dans toute la complexité de leur situation. Chacun(e) a son histoire. Une information nuancée aide à lutter contre les stéréotypes, les jugements et les tendances à la criminalisation de ces personnes.

Premier objectif de la campagne de l’Asbl Diogènes : faire exister les gens de la rue en favorisant la reconnaissance de leur pleine citoyenneté, dans le respect de leurs libertés individuelles et de leurs droits fondamentaux. À commencer par le droit à une vie conforme à la dignité humaine, le droit au logement et le droit à disposer de l’espace public.

Tisser du lien

Le pari ? En affinant le regard qu’on porte sur les personnes sans abri, on peut construire des ponts entre le monde de la rue et le reste de la société. Parce qu’on n’a jamais inventé rien de mieux que la rencontre pour tisser du lien, et, partant, lutter contre l’exclusion sociale et développer une société plus solidaire. Il ne s’agit pas de convaincre tous les citoyens à s’engager comme volontaires dans une association d’aide aux sans-abri, mais un simple regard, non jugeant, peut déjà faire la différence.

Au-delà du niveau interpersonnel, la manière de considérer les personnes sans toit est éminemment politique. Les nouveaux responsables devront veiller à préserver une bonne diversité de services d’aides et de soins, recommande l’Asbl. Les dispositifs qui, à l’image du travail de rue, proposent un accompagnement personnalisé des personnes ont donc besoin d’un financement correct.

Source: Lesoir.be – publié 24 juin 2019

https://www.lalibre.be/actu/belgique/et-si-on-regardait-sans-la-juger-laura-habitante-de-la-rue-5d10d7d27b50a62b5b3433ab?fbclid=IwAR0oqw23A8wQ-OqEdI8CXKu3gPF7Uuc7nmYB_jmNkM72rGtjzZY1szB6uQo#.XREyZM_jfTM.facebook

 

L’ASBL AMA

Créée en mai 1968, la Fédération des maisons d’accueil et des services d’aide aux sans-abri (AMA) fédère des institutions assurant l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement d’adultes et de familles en difficultés psychosociales mais aussi des personnes morales ou physiques actives dans le domaine de l’aide et de l’accueil de personnes en grande précarité sociale.

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